« Pas plus que nous n'acceptons de « zones blanches » en matière de numérique ou de santé, nous ne pouvons les accepter pour les transports, » assurait en décembre dernier la ministre. Le projet de loi prévoit donc « la couverture complète, d'ici 2020, du territoire national par des autorités organisatrices de mobilités ». Les ressources levées par les futures AO doivent permettre de financer ce nouveau type de transport collectif à bas coût. Mais les trois grands groupes français du secteur, Keolis, la RATP et Transdev, regardent avec attention les nouveaux marchés qui vont émerger. Ils ont enrichi leurs offres ces dernières années en s'ouvrant aux nouvelles mobilités, et sont également prêts à proposer du transport à la demande.
Source: Les Echos May 01, 2018 08:37 UTC