Comment empêcher que la présence, en s’instaurant, s’installe ? Comment y être pour lui, en déjouant les démons de la lassitude, des habitudes ou de la lise ? Il faut être hébété (ou très individualiste) pour déclarer que la question ne se pose pas. Il semble, lisant ce chapitre 4, qu’une affinité profonde rattache peut-être les intuitions si pénétrantes de Proust et la méthode évoquée par Jullien. Comment au fil des jours conserver à l’amour cette force d’essor ou d’événement qui arrache à tout enlisement ?
Source: La Croix September 01, 2017 10:18 UTC