La tradition du «derby», cette opposition farouche entre deux clubs d'une même ville, n'existait pas à Berlin. C'était le signal qu'attendaient leurs homologues du Hertha, dans leur parcage du côté opposé du stade, pour allumer les leurs. «Tout ça, ça fait bien longtemps», remarque Andreas Rudolf, 56 ans, la voix grasseyante et une écharpe rouge et blanche de l'Union autour du cou: «Nous sommes aujourd'hui deux équipes différentes. Le match de samedi avait lieu dans le petit stade de l'Union, la Alte Försterei («vieille maison forestière») de 22.000 places. La revanche est déjà programmée au week-end du 21 mars, dans l'immense stade olympique du Hertha aux 75.000 places.
Source: La Croix November 02, 2019 20:15 UTC