Le parquet a requis trois ans d’emprisonnement avec maintien en détention, cinq ans d’interdiction d’entrer en contact avec la famille et dix ans d’interdiction du territoire français. Déjà soumise à une obligation de quitter le territoire français (OQTF), l’auteure des faits avait acheté une fausse carte d’identité belge pour se faire embaucher comme nourrice au domicile de ce jeune couple trentenaire. Très vite, dans ce domicile où seules la famille et la nourrice possèdent les clés, Leïla Y. devient la suspecte numéro un. Reste la question du possible antisémitisme, martelée par les avocats de la famille tout au long du procès. Le quotidien bouleversé d’une famille traumatisée«Les repas de Shabbat ne sont plus pareils», clame au président Me Ghozlan.
Source: Le Figaro December 10, 2025 15:52 UTC