L'ancien président bolivien Evo Morales, en exil en Argentine, s'est joint à Buenos Aires au rassemblement hebdomadaire des Mères de la place de Mai, le 26 décembre 2019 / AFPL'ancien président bolivien Evo Morales, en exil en Argentine, s'est joint jeudi à Buenos Aires au rassemblement hebdomadaire des Mères de la place de Mai, qui réclament inlassablement la vérité sur le sort de leurs enfants, disparus durant la dictature argentine. «Evo, tu n'es pas seul!», ont crié quelque 300 manifestants agglutinés autour de l'ancien président Morales, cherchant à le toucher et échanger avec lui. L'association des Mères de la Place de Mai mène le même combat depuis 42 ans. Les militaires les avaient baptisées «folles de la place de Mai», et les avaient obligées à marcher autour de la statue centrale, car les rassemblements statiques de plus de trois personnes étaient interdits. L'ancien président bolivien Evo Morales, en exil en Argentine, s'est joint à Buenos Aires au rassemblement hebdomadaire des Mères de la place de Mai, le 26 décembre 2019 / AFPAprès sa démission forcée le 10 novembre, Evo Morales s'est réfugié au Mexique, puis, après un bref séjour à Cuba, en Argentine, où le gouvernement du président péroniste de centre-gauche argentin Alberto Fernandez lui a accordé la qualité de réfugié.
Source: La Croix December 27, 2019 02:26 UTC