Ensuite, la nuit de dimanche à lundi et les longues heures suivantes avaient renforcé l'inquiétude sur une Europe coincée dans ses querelles intestines, échouant à choisir ses futurs responsables à Bruxelles. L'après-midi de ce mardi a heureusement infirmé ces impressions négatives, avec une équipe ( « Top Jobs » selon la terminologie communautaire) qui a de l'allure et des convictions européennes. Les débats ont été rudes et le mot de violence est à peine au-dessus de la réalité. En revanche, la parité fait un grand pas, avec la présidence de l'exécutif communautaire et de la Banque centrale européenne. Le président français a été séduit par le parcours exceptionnel d'une personnalité qui a des convictions et une longue expérience.
Source: Les Echos July 02, 2019 19:29 UTC