Le Premier secrétaire du PS a justifié le « sacrifice de la tête de liste » socialiste aux européennes par la nécessité, au nom des « combats communs » de la gauche, de « donner un symbole fort » de « dépassement des ego ». « Une abdication »Mais pour l'heure, Olivier Faure doit surtout convaincre ses propres troupes. « Olivier Faure a été élu en promettant la renaissance du PS . Ce n'est pas un accord, c'est une abdication », fustige un parlementaire de poids, reprochant au Premier secrétaire de « ripoliner la façade en fracturant les fondations ». Le numéro un du PS ne mènera pas la bataille mais il a sur ses épaules une forte pression.
Source: Les Echos March 17, 2019 11:37 UTC