Si la Roja a pour la première fois abandonné sa quête de possession pour un football plus vertical, il faudra du temps pour qu’une génération de vrais avants-centres de haut niveau réapparaisse en sélection. Au fil du tournoi, Cesc Fabregas et David Silva avaient permuté dans un rôle de «faux 9», au sein d’un inédit 4-6-0. Lorsqu'elle allait mal, l’équipe d’Espagne avait de grands buteurs: Carlos Santillana, Quini, Emilio Butragueño, Raul et Fernando Morientes. Ils étaient encore là en 2014, en concurrence avec Diego Costa, né au Brésil et naturalisé peu avant la compétition. Il faut descendre à la huitième place du classement des buteurs de la Liga pour trouver trace d’un avant-centre local (Borja Mayoral et Alvaro Morata, 15 buts).
Source: Le Temps June 30, 2024 21:29 UTC