Trois mois après avoir signé un décret autorisant le principe de sanctions contre des responsables de la Cour pénale internationale (CPI), l’administration de Donald Trump a désigné ses premières cibles, mercredi 2 septembre. Une décision sans précédentCette attaque sans précédent contre la CPI est une illustration de plus du rejet, par l’administration Trump, du multilatéralisme. Les éventuels avoirs aux États-Unis de Fatou Bensouda et de Phakiso Mochochoko sont désormais gelés et l’accès au système financier américain leur est interdit. Une « perversion ahurissante des sanctions américaines », selon l’ONG HRWMais au-delà des sanctions, c’est le symbole et le message qui alarment. « Ces actes coercitifs, dirigés contre une institution judiciaire internationale et ses fonctionnaires, sont sans précédent et constituent de graves attaques contre la Cour, le système de justice pénale internationale » et « l’État de droit en général », a déploré la CPI.
Source: La Croix September 03, 2020 13:52 UTC