Peu de chances que les élections en Iran ce vendredi 1er mars n’aboutissent à de quelconques changements, selon Azadeh Kian, professeure franco-iranienne de sociologie à l’Université Paris-CitéLe peuple iranien vote ce vendredi 1er mars pour élire son parlement et son Assemblée des experts. Cette dernière a le pouvoir de destituer le guide suprême, Ali Khamenei, à la tête du pays depuis 1989. Mais le verrouillage des élections et le filtrage des candidats laissent peu d’espoir quant à un éventuel changement. Pour Azadeh Kian, professeure de sociologie franco-iranienne à l’Université Paris-Cité, ni des élections, ni le changement de guide ne changeraient le quotidien des Iraniens. Seul un effondrement du système depuis l’intérieur serait capable de changer la situation sur place.
Source: Le Temps March 01, 2024 13:02 UTC