J’avais croisé ce prêtre dans les couloirs, sans lui accorder aucune attention. On comptait parmi eux des étudiants brillants, des philosophes, des médecins, des polytechniciens, d’anciens officiers. En première, en terminale, nombre d’entre nous, qui n’étaient pas les plus pieux, se réunissaient dans le petit bureau du P. Puech, le père spirituel de la division. C’est à lui que j’ai pensé en apprenant la mort, à Saint-Étienne-du-Rouvray, du P. Jacques Hamel. Mort de privations dans la forteresse de Jilava, dans la Roumanie d’après-guerre, Vladimir Ghika avait écrit : « Notre mort doit être le grand acte de notre vie.
Source: La Croix August 30, 2016 12:11 UTC