Sur 14 élections présidentielles organisées en Iran depuis 1979, une seule s’était jusqu’à présent décidée au second tour, en 2005. Il devance Saïd Jalili, ancien négociateur du dossier nucléaire, qui en a obtenu 9,47 millions (38 %). Pezeshkian et Jalili ont nettement devancé le président conservateur du Parlement, Mohamad Baquer Ghalibaf, crédité de 3,38 millions de voix. « Aucun des candidats n’a pu obtenir la majorité absolue des voix » au premier tour et, « par conséquent, le premier et le deuxième candidats » seront départagés par un second tour, a déclaré devant la presse Mohsen Eslami, le porte-parole du service des élections au ministère. A contrario, Saïd Jalili, 58 ans, est partisan d’une politique inflexible face à l’Occident.
Source: La Croix June 29, 2024 14:04 UTC