Emanant surtout d'anciennes camarades, les récits --captures d'écran à l'appui-- décrivent d'innombrables scènes de chantage sexuel, d'agressions et de viol. L'affaire a remis sur le devant de la scène la question du harcèlement en Egypte, où les internautes se sont réapproprié, cette fois en nombre, le hashtag #Metoo. Arrêté le 4 juillet, M. Zaki a avoué avoir agressé et fait chanter six plaignantes, dont une mineure, selon le parquet. Photo d'archives d'une manifestation contre le harcèlement sexuel en Egypte, au Caire, le 12 février 2013 / AFP/ArchivesMalgré la loi de 2014 criminalisant le harcèlement sexuel, les militantes estiment que le chemin est encore long. Pour Me Said, dont l'organisation défend ces femmes, plusieurs sont «victimes de discrimination» parce qu'issues de milieux modestes.
Source: La Croix July 16, 2020 07:41 UTC