À la faveur d’une coïncidence de calendriers, Sergueï Lavrov et Emmanuel Macron mènent depuis quelques jours une tournée diplomatique chacun à un bout du continent. Une attitude relevant de « l’hypocrisie (…) à ne pas savoir qualifier une guerre qui en est une et ne pas savoir dire qui l’a lancée », selon Emmanuel Macron à Yaoundé. Des annonces rarement concrétiséesPour Thierry Vircoulon, « la Russie cherche à prendre la place de la France comme protectrice des régimes africains affaiblis ». Désireux de s’éloigner d’une approche strictement sécuritaire, Emmanuel Macron souhaite désormais parier sur le « soft power » via notamment le « développement d’une agriculture durable et résiliente » au Cameroun. Mais « la Russie ne pèse pas grand-chose sur le plan économique en Afrique », souligne Thierry Vircoulon, rappelant que les annonces « se concrétisent rarement ».
Source: La Croix July 28, 2022 00:41 UTC