Nous ne pouvons pas poursuivre une politique des transports faite de promesses non financées, comme ce fut le cas ces dernières années. Ce constat préoccupant est aussi valable pour les voies rapides en Ile-de-France ou pour les axes routiers qui ne sont pas au niveau, alors qu'ils supportent un énorme trafic de poids lourds. Sur tous les autres grands projets, nous ne lancerons pas de travaux et nous ne signerons pas de contrats de concession tant que nous n'aurons pas eu un très large débat sur les investissements prioritaires, et en travaillant aussi bien sur les dépenses que sur les recettes. Elle fixera les investissements sur les dix ans à venir, avec un cadrage budgétaire clair et des dépenses correspondant aux recettes sur les cinq prochaines années. Cela a été fait trop systématiquement par la réalisation de nouvelles infrastructures, et insuffisamment par la modernisation.
Source: Les Echos July 04, 2017 22:30 UTC