Au ras des toits d’usine, rue Boissonnas, une lumière palpite, une pulsation lourde de basses appelle à la rejoindre. Electron, 15e édition, c’est au bout du chemin, derrière les façades grises, après le rien de la zone. Audio surchargéL’Audio, vendredi dernier, c’était techno bombardier, le Berlinois Rødhåd en vedette, une foule surcompactée pour terrain de danse. Puis à la Gravière: Prosumer tricotant de subtils contretemps ornés de piano sautillant. À se balader ainsi, on se prend à vouloir changer encore et encore d’adresse, et le noctambulisme reprend son sens original: vaquer, bouger de nuit, papillonner.
Source: Tribune de Genève April 29, 2018 18:33 UTC