Il y a dans la cavale du «traître» Evguéni Prigojine un récit nourri d’images, savamment orchestré, mieux qu’une série Netflix, dont chaque rebondissement tient son public en haleine. La descente dans sa villa tape-à-l’œil, avec gros plans insistants sur son billard, sa piscine et ses lingots. Prigojine le vil, qui s’est grassement payé sur la Russie. Au sortir de son humiliation médiatique par les services secrets, il ne sera qu’un «pourri» de plus aux yeux des Russes. À l’image des traîtres de Staline, Evguéni Prigojine finira sans doute un jour par ne plus exister.
Source: Tribune de Genève July 10, 2023 18:54 UTC