C’est le haut (la montagne) et le bas (l’eau), ce qui a une forme (la montagne) et ce qui n’en a pas (l’eau), c’est ce qui est immobile (la montagne) et ce qui s’écoule (l’eau), c’est ce qui se voit (la montagne) et ce qui s’entend (l’eau). On a d’abord abordé le paysage par la géométrie, puis par la science et ensuite le balancier a basculé du côté du subjectif avec le romantisme. Ce qui m’intéresse, c’est jusqu’où peut aller l’écart entre la pensée européenne du paysage et la pensée chinoise du paysage. Le paysage de cette Seine, c’est autre chose, c’est le tout du monde sur un bord de rivière. Le paysage, c’est une physicalité, des rochers, des arbres, c’est du non-humain par excellence.
Source: La Croix January 29, 2017 15:18 UTC