Les juges invalident en effet le « Privacy Shield » , l'accord qui régit les transferts de données personnelles entre l'Union européenne et les Etats-Unis depuis 2016 (après que Max Schrems - déjà lui - avait fait annuler par la justice le « Safe Harbor » , son prédécesseur, en 2015). Concrètement, la décision de la CJUE signifie que les données personnelles des Européens ne pourront plus être envoyées et traitées dans des serveurs sur le sol américain. Des milliers d'entreprises dans l'embarrasPour autant, les transferts de données entre les deux rives de l'Atlantique ne vont pas subitement s'interrompre. La décision concerne exclusivement les données personnelles de citoyens européens, au sens du RGPD. C'est un changement fondamental qui va bien au-delà des transferts de données entre l'UE et les Etats-Unis.
Source: Les Echos July 16, 2020 10:10 UTC