On ne cessera jamais de parler de la place de Dieu dans la construction et la vie de l’Amérique. Deux siècles après, les protestants chassés d’Europe l’ont compris comme une terre vierge donnée par Dieu pour établir le Royaume du Christ. Dieu ne bénit pas plus (God bless) l’Amérique que les autres parties du monde. Dieu aurait-il préféré la mort de cet homme, inconnu, à celle du tribun, parce qu’il est plus riche, plus puissant, au destin particulier ? La Bible n’est pas étanche à l’idée de préférence ou pour le dire plus savamment d’une dilection particulière de Dieu, à condition de préciser ceci : la préférence divine intervient pour compenser la faiblesse humaine ; l’amour de Dieu s’exprime dans le creux des forces de l’homme.
Source: La Croix July 19, 2024 22:27 UTC