« L’animation donne vie à des objets ou des dessins qui, par nature, n’ont pas d’âme ou d’existence réelle, décrypte Xavier Kawa-Topor. « Alors que les parents ont du mal à aborder ces questions, le cinéma d’animation propose de les accompagner dans le dépassement de ces émotions. « Le cerf-volant de Courgette, cadeau de son père qui l’a abandonné, se substitue à l’image paternelle, explique la scénariste Céline Sciamma. » Pour Claude Barras, réalisateur de Ma vie de Courgette, « un film qui aide à faire le deuil, c’est un film qui aide aussi à bien se quitter, sans colère, ni drame. « Elles permettent à la jeune fille de mettre des images sur des angoisses et des appréhensions, sur un manque.
Source: La Croix October 25, 2016 13:52 UTC