Le tribunal correctionnel de Gap a prononcé jeudi 13 décembre des peines allant jusqu’à quatre mois de prison ferme à l’encontre des « sept de Briançon », accusés d’avoir aidé des migrants à entrer en France lors d’une manifestation au printemps. Jeudi 13 décembre, le tribunal correctionnel de Gap (Hautes-Alpes) a prononcé des peines allant jusqu’à quatre mois de prison ferme à l’encontre de sept militants suspectés d’avoir aidé des migrants à entrer en France au printemps lors d’une manifestation. Une centaine de militants de la cause des réfugiés s’étaient rassemblés sous les fenêtres du palais de justice pour soutenir ceux que l’on surnomme désormais les « sept de Briançon ». Pour l’un d’eux, Mathieu Burellier, 35 ans, cette peine est assortie d’une mise à l’épreuve et d’une amende de 4 000 €. « Comme les autres associations de soutien aux sept de Briançon, nous sommes scandalisés, réagit Laure Palun, codirectrice de l’Anafé.
Source: La Croix December 13, 2018 16:07 UTC