David Kodat, 30 ans, coiffeur, se livre alors à une ballade rituelle de deux ou trois heures dans le centre de Strasbourg. Il va ce jour-là à la rencontre d’une clientèle bien spécifique : les sans domicile fixe. Deux ou trois « clients » par dimanche« Je suis fier d’avoir réussi, mais je n’oublie pas d’où je viens », précise-t-il. Là, il contribue à la confection de sandwichs qui nourrissent 100 personnes chaque dimanche et prend part aux appels à denrées alimentaires. Quant à ses ciseaux, après avoir officié dans les rues de Nice, Stuttgart, Londres et dans des camps de réfugiés, ils s’apprêtent à partir pour les États-Unis.
Source: La Croix January 31, 2017 06:01 UTC