Les bénédictines du monastère de Prailles, dans les Deux-Sèvres, demandent à leurs hôtes de débrancher leur téléphone le temps de leur retraite. « Pendant votre séjour, merci d’éteindre vos portables, vous profiterez d’autant mieux de votre séjour », indique la petite fiche scotchée en face de l’horaire des cinq offices qui rythment les journées des neuf sœurs de la communauté, auxquels sont conviés les hôtes de l’abbaye. La douce lumière blanche qui provient par le côté donne à la prieure au voile sombre et à l’air décidé un air de peinture flamande. Dans la pièce voisine, les sœurs composent avec les innombrables caractères de plomb piochés dans des tiroirs de bois chacun des faire-part commandés ou les cartes postales vendues dans la boutique. J’accorde du temps à la lecture et à la prière.
Source: La Croix September 01, 2017 08:41 UTC