«Architecte star», l’Espagnol Ricardo Bofill, décédé vendredi à 82 ans de complications liées au Covid-19, a signé des centaines de réalisations dans le monde avec pour obsession de mettre l’homme au centre de l’espace. «L’architecture est la victoire de l’homme sur l’irrationnel», aimait-il dire, porté par l’obsession de créer un «langage» architectural différent organisant l’espace autour de l’homme. Son ambition: de créer des utopies urbaines «dans un langage classique hautement monumental à une échelle jamais vue auparavant», écrit Douglas Murphy dans le livre Ricardo Bofill: Visions of Architecture. «Les démolir serait un manque de culture», avait estimé Ricardo Bofill dans un entretien au quotidien français Le Monde en 2014. Obsédé par l’organisation de l’espace, Ricardo Bofill s’est inspiré notamment de l’architecte italien Andrea Palladio, de la Renaissance ou encore des architectes français des XVIIe et XVIIIe siècles François Mansart et Claude-Nicolas Ledoux.
Source: Le Temps January 14, 2022 21:12 UTC