Ces dates ont été entérinées mercredi, avec la parution au Journal officiel d'un décret qui «abroge l'autorisation d'exploiter la centrale nucléaire de Fessenheim dont EDF est titulaire». Enjeu de la négociation entre les Verts et le PS pour la présidentielle de 2012, la fermeture de Fessenheim avait été annoncée après l'élection du président socialiste pour fin 2016. Douze réacteurs supplémentaires, sur les 58 que compte la France aujourd'hui, doivent être arrêtés d'ici 2035, sans toutefois entraîner de fermeture de centrale complète comme à Fessenheim. «Cette centrale est grabataire, cette centrale est dangereuse, ça fait longtemps qu'elle aurait dû fermer !», tempête le président de l'association Stop Fessenheim, André Hatz. Ils se rendront au pied de la centrale samedi pour dénoncer un Etat incapable d'assurer la transition du territoire et lancer un SOS au président de la République.
Source: La Croix February 19, 2020 00:56 UTC