Elles et lui resteront chez moi deux ou trois mois, en espérant que mon jardin en sorte parfaitement tondu. Une fois que mon jardin ne sera plus cette jungle insolite où n’importe quelle herbe est invitée à pousser furieusement, je pourrai rêver à des plantations un peu plus ordonnées. L’année dernière, lorsqu’il les a prêtés à un voisin, ils sont tombés malades à cause d’une chose qu’ils avaient mangée. Lorsqu’il est entré chez moi, le propriétaire des moutons a eu ce regard étonné qu’il a toujours quand il vient me voir. Il faut que je trouve une ferme pour les prochains achats, je voudrais ne jamais avoir à repasser près des vitrines d’une animalerie.
Source: La Croix November 21, 2024 13:14 UTC