Dans leur ordonnance de mise en accusation, les magistrates ont demandé un procès pour complicité de crimes contre l’humanité et de délit de guerre à l’encontre d’Ali Mamlouk, de Jamil Hassan et d’Abdel Salam Mahmoud, visés par des mandats d’arrêt internationaux. Ali Mamlouk est l’ex-chef des renseignements syriens devenu en 2012 directeur du Bureau de la sécurité nationale, plus haute instance de renseignement en Syrie. Visés par des mandats d’arrêt internationaux, les accusés devraient être jugés par défaut. Puis ils n’ont plus donné signe de vie jusqu’à être déclarés morts par le régime en août 2018. Selon les actes de décès, Patrick serait mort le 21 janvier 2014 et Mazzen le 25 novembre 2017.
Source: L'Humanite April 04, 2023 20:46 UTC