Leur vie professionnelle patine : lui met sa fragile maison d'édition en danger en voulant faire un gros coup ; elle dirige sans flamme une association d'aide aux plus démunis. Et, alors que leurs amis bobos connaissent les mêmes tourments à la puissance dix, multipliant mensonges et adultères, se profile la crise financière de 2008. Comme si l'auteur, de peur d'épuiser sa (notre) passion new-yorkaise, avait voulu enrichir à l'excès l'épisode le plus sombre de sa saga. Qui plus est, même désaccordé, notre couple est toujours aussi attachant. Ce n'est que dans les toutes dernières pages que l'on saura si « Les Jours enfuis » cèdent la place aux jours retrouvés.

Source: Les Echos May 11, 2017 02:03 UTC