Le patron du comité olympique japonais Tsunekazu Takeda à son arrivée pour une réunion à Tokyo, le 19 mars 2019 / AFPLa nouvelle tombe mal à un an des Jeux de Tokyo: le président du Comité olympique japonais, mis en examen pour corruption active par la justice française, a décidé de se retirer, niant cependant tout lien avec l'affaire. Le responsable, qui préside l'instance olympique japonaise depuis 2001, espérait initialement pouvoir rester jusqu'aux JO prévus l'été 2020, mais il se trouvait sous pression depuis l'annonce en janvier de sa mise en cause par les enquêteurs français. Il quitte également le Comité international olympique (CIO). Dans ces affaires, la compétence de la justice française s'explique notamment par le fait que des fonds ont pu être blanchis dans l'Hexagone. Il a conclu qu'aucune loi japonaise n'était violée par les accords passés, reprochant seulement des lacunes de communication au sein du comité.
Source: La Croix March 19, 2019 10:30 UTC