» Gebran Bassil, leader du Courant patriotique libre (CPL) fondé par son beau-père, le président libanais Michel Aoun, a défié dimanche 8 novembre l’administration américaine qui lui a imposé des sanctions pour corruption. Tous ses avoirs aux États-Unis sont gelés, et peut-être même au Liban, si les banques locales se conforment à la requête émise en ce sens par le Trésor américain. Qualifiant ces sanctions d’« injustes » et les accusations de corruption de « risibles », Gebran Bassil s’est dit déterminé à saisir la justice américaine pour les faire « annuler » et même obtenir des « indemnisations financières et morales ». Mais si l’objectif n’était « que politique », les États-Unis auraient pu « utiliser des sanctions davantage axées sur le terrorisme ». « Les arguments de Gebran Bassil pourraient tomber à l’eau si d’autres personnalités étiquetées anti-Hezbollah étaient sanctionnées dans les jours qui viennent.
Source: La Croix November 10, 2020 15:14 UTC