Depuis deux jours, ces manifestations contre la vie chère, à Téhéran et dans d'autres grandes villes du pays, ont pris une tournure politique. En fin d'après-midi, des centaines de personnes ont manifesté ailleurs dans le quartier de l'université, scandant des slogans hostiles au pouvoir. Plusieurs personnes auraient été tuées par balles dans la province de Lorestan, dans l'ouest, au cours d'affrontements avec la police. Nous agirons contre les violences et ceux qui provoquent la peur et la terreur», a déclaré le ministre iranien de l'Intérieur, Abdolreza Rahmani Fazli à la télévision d'Etat. Cette fois, les autorités sont confrontées au mécontentement croissant de la population envers la politique économique du gouvernement du président Hassan Rohani, la corruption ou, fait nouveau, l'intervention coûteuse de l'Iran dans les conflits en Syrie ou en Irak.
Source: Le Figaro December 30, 2017 20:21 UTC