En lice pour accéder à la tête de la Commission européenne, Frans Timmermans et Margrethe Vestager doivent se contenter de la vice-présidence. Clé du compromis pour les uns, chiffon rouge pour les autres, le social-démocrate néerlandais Frans Timmermans a manqué de peu le graal, alors que s’échangeaient les «tops jobs» bruxellois. Soutenu jusqu’à mardi par la France, l’Allemagne, l’Espagne et les Pays-Bas pour succéder à Jean-Claude Juncker à la tête de la Commission européenne, ce polyglotte et orateur talentueux de 58 ans a vu ses ambitions contrariées par l’hostilité d’une partie du Parti populaire européen (PPE): il devra se contenter du poste de vice-président qui est déjà le sien. Chef de file des sociaux-démocrates européens mais écouté des conservateurs et campant sur une ligne doctrinale modérée, Frans Timmermans était surtout susceptible d’incarner le principe du Spitzenkandidat, en vertu duquel la présidence de la Commission reviendrait à la tête de la liste capable de rassembler une majorité au Parlement européen. Certains dirigeants du PPE toutefois ne l’entendaient pas de cette ...
Source: Le Figaro July 02, 2019 18:40 UTC