Ses photos montrent des proches ou des inconnus invités à poser dans des moments de jeu, des mises en scènes spontanées. On y perçoit une fascination pour le contact et la peau, mais le nu est présenté d’une manière désexualisée, libérée des clichés stigmatisants liés au corps. Comme le dit Danaé Panchaud, directrice du Centre de la photographie de Genève, Lea Kunz «saisit des chorégraphies collectives ou individuelles, improvisées et débridées. On ne déchiffre explicitement dans les corps nus et les gestes des protagonistes ni séduction ni prélude sexuel, ni rixe ni rituel. La grâce y est accidentelle, la confusion et la maladresse libératoires; à la tendresse répond une brutalité affectueuse.»Instagram: @lea__kunz
Source: Le Temps August 06, 2023 21:47 UTC