Plusieurs maires ont annoncé vendredi soir maintenir leurs arrêtés anti-burkini, malgré la décision du Conseil d'État suspendant une décision similaire dans la station balnéaire de Villeneuve-Loubet. Si le Conseil d'État a voulu mettre un coup d'arrêt aux interdictions du burkini en rappelant les maires au «respect des libertés garanties par les lois», le débat est loin d'être clos. Sauf «risques avérés», interdire le burkini porte «une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés fondamentales que sont la liberté d'aller et venir, la liberté de conscience et la liberté personnelle», estime la juridiction. Cela peut par exemple aller jusqu'à la suspension temporaire du maire par le ministre de l'Intérieur, si toutefois le gouvernement a envie d'agir dans ce sens. À Nice, les femmes portant un burkini «continueront d'être verbalisées» tant que l'arrêté n'est pas invalidé, a expliqué vendredi la commune à l'AFP.
Source: Le Figaro August 26, 2016 19:50 UTC