Convaincu d'être la victime d'un complot, l'ancien patron de Renault est prêt à en découdre et à répondre à toutes les questions. Ce n'est donc pas tant une défiance envers la justice française que des inquiétudes pour lui-même qui l'ont motivé à refuser l'audition. Le Conseil d'administration où siègent deux représentants de l'Etat m'a demandé dans son ensemble de rester quatre ans de plus. Cela fait tout de même 17 ans que je suis à la tête de Nissan, treize ans de Renault, trois ans chez Mitsubishi. Carlos Ghosn n'hésite pas non plus à commenter les résultats de son ancienne entreprise qu'il trouve « lamentables ».
Source: Les Echos July 20, 2020 07:48 UTC