La réponse claire à ce stade, c'est non", a asséné M. Michel, qui avait besoin de l'accord des Parlements de toutes les entités de Belgique. Côté canadien, un porte-parole du ministère du Commerce a rappelé lundi à l'AFP que "la balle (était) dans le camp de l'Europe". Si le gouvernement fédéral, la communauté germanophone et la Flandre ont dit oui, la Wallonie, le gouvernement bruxellois et la communauté linguistique francophone ont refusé de déléguer leur pouvoir au gouvernement fédéral. Si le Conseil européen veut croire à une issue positive rapide, la Commission, qui a négocié au nom des Etats membres, est prête à laisser du temps à la Belgique, encore quelques semaines, selon une source européenne. "Du point de vue de l'UE, la Belgique est toujours en train d'établir sa position", a d'ailleurs réagi un de ses porte-paroles.
Source: La Croix October 24, 2016 16:15 UTC