Le gouvernement conservateur de Theresa May avait précédemment indiqué qu’il laisserait certes le Parlement voter sur l’accord de divorce. Avant même son adoption, un porte-parole de la première ministre avait prévenu que l’amendement risquait « d’affaiblir la main du Royaume-Uni dans les négociations sur le Brexit ». Le projet de loi gouvernemental sur le retrait de l’UE doit permettre au Royaume-Uni de continuer à fonctionner normalement lorsqu’il aura coupé le cordon avec le bloc européen. Il met fin à la suprématie du droit européen sur le droit national britannique et organise la transposition des réglementations européennes. Cette solution, dite de « backstop », « est sur la table à cause des lignes rouges dressées par le Royaume-Uni », a souligné Michel Barnier, Londres ayant décidé de quitter l’union douanière et le marché unique après le Brexit.
Source: La Croix May 01, 2018 06:00 UTC