Le discours tant attendu de Theresa May sur le Brexit (mardi 17 janvier) confirme donc ce qu’on avait soupçonné. Le Royaume-Uni quittera le marché unique et cherchera des accords sectoriels dans le cadre de l’union douanière, sans intégrer pleinement celle-ci. On a vu dans cette déclaration une tentative d’intimider les Européens en amont des négociations commerciales qui accompagneront le Brexit. Le silence du pouvoir sur le destin des 3 millions d’Européens qui habitent le Royaume-Uni est l’autre face de cette stratégie. Seulement pour que cela marche et que le capital afflue vers Londres, il faut que les Européens fassent des concessions de taille.
Source: La Croix January 30, 2017 09:42 UTC