Les violences se poursuivent dans la région du Haut-Karabakh. Leur rivalité s’y inscrit dans une histoire séculaire d’hostilités entre l’Empire russe et l’Empire ottoman. Or le soutien multiforme que la Turquie apporte déjà à l’Azerbaïdjan pourrait être considéré au Kremlin comme le franchissement d’une ligne rouge. Faudrait-il faire preuve de solidarité envers un allié qui joue au boutefeu ? Vu de Paris, le bellicisme de la Turquie en Libye, en Méditerranée orientale et aujourd’hui dans le Caucase doit être sanctionné, et non protégé.
Source: La Croix October 08, 2020 16:41 UTC