Que s’est-il passé du 27 au 30 juin 1994 dans la chaîne de commandement militaire et politique française ? Au côté de ces victimes directes, des associations se sont constituées parties civiles. Malgré les demandes formulées par les parties civiles dès 2015, les juges n'ont pas cherché à vérifier ou invalider ces graves accusations. Les juges n’ont pas donné suite à la demande des parties civiles d'entendre le chef de ces miliciens, emprisonné à Arusha pour génocide. Si la justice française ne veut pas être soupçonnée de céder à la raison d’État, elle doit se ressaisir.
Source: L'Humanite February 18, 2019 09:11 UTC