Ce dernier lève le voile sur les coulisses de son travail et les défis lancés par la structure romanesque et la langue sophistiquées de l’écrivain autrichien. Bernard Kreiss : En tant que lecteur, j’ai découvert Christoph Ransmayr par Le Dernier des mondes, son deuxième roman inspiré des Métamorphoses d’Ovide. Par la longueur des phrases, la multiplication très souple des propositions incises qui donnent une somme d’informations annexes au sein du message principal. Or il faut éviter la répétition afin que le lecteur ne se lasse pas, ce qui n’est pas toujours aisé pour le traducteur. D’autant plus que la langue de Ransmayr n’est pas alambiquée : curieusement, elle s’avère même assez simple, bien plus proche du parlé que de la préciosité.
Source: La Croix September 21, 2017 04:41 UTC