Chaque jour des enfants sont « vendus » par l'intermédiaire de cliniques de fertilité, de banques de sperme, par des femmes qui monnaient leurs ovules, ou qui acceptent d'être mères porteuses pour des tiers. Les spécialistes du sujet, comme le professeur à la Columbia Debora L. Spar, y voient un effet paradoxal du débat sur l'avortement. Il en ira forcément de même pour les biotechs. En attendant, tout est possible, ou presque, pour ceux qui ont les moyens, et le « baby shopping » bat son plein comme le montre notre enquête. C'est d'abord un problème d'éthique mais aussi un casse-tête économique : comment laisser sans contrôle un marché reposant sur des technologies qui embrouillent autant le droit de propriété.
Source: Les Echos March 17, 2017 00:16 UTC