137 familles ont saisi le Conseil d’État par le biais de l’association Adikia, lundi 17 février, pour demander l’abrogation des recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS). Ces dernières servent de base aux professionnels de santé pour établir le diagnostic du syndrome du bébé secoué (SBS) à l’hôpital ou lors d’expertises judiciaires. La Haute Autorité de santé s’attaque au burn-outL’avocat de l’association, Me Grégoire Etrillard, défend ces familles qu’il dit victimes « d’une machine à erreurs judiciaires ». Le recours pour excès de pouvoir est utilisé pour « demander l’annulation pour illégalité d’un acte administratif », indique le site vie-publique.fr. Contactée, la Haute Autorité de santé ne souhaite apporter aucun commentaire, n’ayant pas encore été « notifiée » du recours au Conseil d’État.
Source: La Croix February 19, 2020 07:52 UTC