Par Frédéric SchaefferPublié le 15 nov. 2023 à 6:14 Mis à jour le 15 nov. 2023 à 8:57Il avait disparu aussi vite qu'il était apparu. Le biophysicien chinois He Jiankui, qui avait déclenché un scandale planétaire en novembre 2018 pour avoir mis au monde les premiers bébés génétiquement modifiés, s'était volatilisé peu après ses révélations fracassantes lors du Sommet international sur l'édition du génome humain, à Hong Kong. Remis en liberté au printemps 2022, celui que l'on surnomme parfois le « Frankenstein chinois » est de retour dans un laboratoire. C'est sur le campus de l'université de technologie Wuchang, un établissement privé accueillant 18.000 étudiants à Wuhan dans le centre de la Chine, que He Jiankui, 39 ans, a donné rendez-vous aux « Echos », premier média à se rendre sur son nouveau lieu de travail. « L'université m'a proposé d'être professeur, de diriger un laboratoire et m'a accordé un financement de quelques millions de yuans pour soutenir mes recherches », explique-t-il dans un large sourire.
Source: Les Echos November 15, 2023 14:15 UTC