Patrick Balkany et son avocat Eric Dupond-Moretti au tribunal de Paris, le 13 ai 2019 / AFPLe procès Balkany touche à sa fin et les derniers mots seront mercredi à la défense du maire de Levallois-Perret: accusé de blanchiment de fraude fiscale et de corruption passive, l'élu a reconnu quelques erreurs mais toujours nié s'être fait payer un riad marocain, vantant une "vie à servir les autres". Sidérant la salle d'audience par sa gouaille culottée, Patrick Balkany, 70 ans, a affronté les cinq semaines de procès sans son épouse et première adjointe Isabelle, 71 ans, en convalescence après une tentative de suicide début mai. Et ce, en dépit des peignoirs brodés aux initiales "PB", des livres dédicacés, des meubles payés par Isabelle Balkany et livrés dans la villa saharienne. S'ils se sont parfois violemment opposés à l'audience, Patrick Balkany et Mohamed Al Jaber se sont accordés pour nier tout "pacte de corruption". Ce dernier point pourrait être âprement discuté par la défense de Patrick Balkany, qui soutient avoir cherché une villa "clinquante" pour Mohamed Al Jaber.

Source: La Croix June 19, 2019 02:37 UTC