Une heure et demie plus tôt, le même espace était occupé par une vieille femme, se préparant pour la nuit puis disparaissant, comme absorbée par le néant glissé entre ses draps. Entre ces deux tableaux, le cycle de la vie se sera écoulé, au son du Requiem de Mozart. Le festival d’Aix-en-Provence, ce n’est pas que des concertsDésormais habitué du festival provençal, le chef d’orchestre Raphaël Pichon s’est associé au metteur en scène Romeo Castellucci – qui, lui, n’avait jamais encore travaillé pour Aix. Le fruit de leur collaboration n’est ni un concert mis en espace, ni un opéra mais un spectacle visuel et sonore, une évocation, une fable. De ce groupe organique en perpétuelle transformation, les quatre solistes vocaux (1) émergent soudain pour mieux rentrer ensuite dans la ronde.
Source: La Croix July 04, 2019 15:22 UTC