Même si les signaux d’une normalisation possible au Soudan du Sud se multiplient, la communauté internationale pourrait demander des comptes aux belligérants. Elle évoque des crimes contre l’humanité commis par les forces gouvernementales. Des crimes contre l’humanitéLa commission estime que « des commandants pourraient être tenus pour responsables, en vertu du droit international, de ne pas avoir empêché ou sanctionné » ces politiques. La faim, l’autre pandémie qui menace le mondeCes crimes peuvent être assimilés à des crimes contre l’humanité, de déportation ou de transfert forcé, en vertu de l’article 3 du projet de statut de la Cour hybride pour le Soudan du Sud. Pour les enquêteurs onusiens, cette tactique de la faim comme arme de guerre est le résultat d’une incapacité persistante à s’attaquer aux causes du conflit.

Source: La Croix October 09, 2020 12:37 UTC