Au Sénégal, des outils numériques permettent aux commerçants du secteur informel omniprésent de sécuriser leurs données et de mieux suivre leur clientèle. Il dit avoir frôlé la ruine, ne parvenant pas à retracer ses opérations, dans un pays où les ménages achètent généralement à crédit et paient à la fin du mois. "Weebi" - qui signifie facile en langue peule, parlée dans beaucoup de pays d'Afrique de l'Ouest, notamment parmi les commerçants - "simplifie les ventes et la facturation. La tablette et le smartphone remplacent le cahier et le stylo", ajoute-t-il. En outre, les données collectées peuvent être utilisées par des institutions, pour des enquêtes ou un financement par exemple, mais avec l'accord préalable des commerçants concernés, assure-t-il.
Source: La Croix June 18, 2017 11:47 UTC