De cette confortable résidence bourgeoise d'une rue aisée de Stepanakert, il ne reste rien, ou presque. «J'ai rénové cette maison de mes mains pendant deux ans, (le président azerbaïdjanais) Aliev l'a détruite en deux secondes avec ses bombes», s'époumone pour qui veut l'entendre dans la capitale de la région séparatiste du Nagorny Karabakh l'infortuné propriétaire des lieux, Guennadi Avanessian. Guennadi Avanessian, ancien officier de police à la retraite, dans les ruines de sa maison, le 10 octobre 2020 à Stepanakert, au Nagorny-Karabakh / AFP«Où vais-je vivre maintenant? Si je vis en Azerbaïdjan, pourquoi as-tu bombardé ma maison?», s'esclaffe cet ancien officier de police à la retraite. Maudit soit Erdogan!», lance-t-il au photographe et au journaliste de l'AFP, en référence au président turc, accusé de soutenir militairement les forces azerbaïdjanaises.
Source: La Croix October 11, 2020 05:48 UTC